Dans cette galerie, vous retrouverez une sélection de mes photographies urbex. Je les ai réalisées lors de mes différents voyages en France et en Europe. Pour les novices, urban exploration, en abrégé urbex correspond à l’exploration urbaine. C’est une activité consistant à visiter des lieux construits par l’Homme, abandonnés ou non, en général interdits d’accès ou tout du moins cachés et/ou difficiles d’accès.
Cela fait maintenant une dizaine d’années que j’explore ces lieux oubliés dans le but de les immortaliser et de montrer ce qu’il se cache derrière les portes closes.
Sur ce site, je ne communiquerais aucune adresse. Mon but étant que l’intimité de ces lieux visités soient préservés. En effet, la démocratisation de cette pratique entraîne le saccage et le vandalisme dans de nombreuses demeures. De plus en plus d’édifices finissent prisonniers des flammes et sont réduits en cendres. Au fil de la visite de mon blog urbex, vous constaterez que j’ai nommé ces lieux à partir de leur nom d’exploration. Cette coutume est extrêmement répandue. Les noms sont inventés en rapport avec un élément marquant de la visite, de l’endroit ou de la localisation. Ces clichés proviennent pour la plupart de propriétés privées. Il faut enjamber des clôtures, passer sous des grillages, escalader des murs dans l’illégalité sans rien casser pour y pénétrer.
« Lorsqu’on s’évertue contre une porte close, vient un moment où l’envie vous prend de la casser. » – Jean-Paul Sartre, 1947, Situations I
A travers mes photographies urbex, je cherche à confronter vos regards à des vestiges dévorés par le temps qui passe. L’abandon et la nature qui reprend ses droits offrent souvent des tableaux incroyables. J’aime redonner vie à ces lieux oubliés et recréer une atmosphère pour faire revivre ces histoires.
A travers mes clichés, je dénonce également une dérive de nos sociétés, ou la mondialisation bat son plein. Aujourd’hui, on préfère délocaliser pour produire à bas cout dans d’autres pays. Cela entraîne l’abandon et la pauvreté de régions entières. On peut également souvent constater qu’il est plus simple d’abandonner pour reconstruire, plutôt que de réhabiliter. C’est donc avec regret que chaque mois, nous vivons la destruction d’édifices religieux, de châteaux, de maisons, témoins du patrimoine du passé.