L’Asile des Déglinguos

L’Asile des Déglinguos

Dans la famille des lieux insolites, je voudrais l’asile abandonné. Bonne pioche ! Partons à la découverte d’un endroit hors du commun qui dresse les poils et glace le sang : l’Asile des Déglinguos.

Ce complexe est surprenant par sa grandeur et sa démesure : impossible de se garer à l’extérieur de l’enceinte de l’hôpital. Notre décision est alors triviale et un peu osée. Il faut entrer en voiture dans le parc de l’asile et stationner à l’intérieur. La visite prend rapidement des allures de commandos, le lieu étant encore partiellement en activité. Quelques bâtiments reçoivent du public. Nous nous sentons donc énormément surveillés et redoublons de prudence.

Construit à la fin du 19ème siècle, cet hôpital psychiatrique est un véritable village, comprenant des bâtiments pour recevoir et soigner les patients, mais aussi un parc, un potager, des serres, une immense blanchisserie, une morgue, une salle des fêtes, un château servant de bâtiment général, une centrale thermique, un château d’eau, une pharmacie…

Réservé jusqu’à la première guerre mondiale aux femmes, celui-ci a été transformé en hôpital militaire lors des deux conflits mondiaux du 20ème siècle. A son apogée, au milieu des années 1960, le lieu accueille environ 3300 patients. Cependant, les réformes successives des gouvernements, entraîne petit à petit la fermeture des sections de l’hôpital. Cet énorme site va connaître une nouvelle vie, remplacé par un nouveau éco-quartier.

Notre exploration va se résumer en un véritable cache-cache pour passer de bâtiments en bâtiments. Malheureusement, peu vont être ouverts, et d’autres ont complètement été vidés. Cependant, l’accès à certains d’entre eux plongent cette infiltration dans une réelle atmosphère intrigante. J’arrive à imaginer des scènes de vie, ressentir des sensations en traversant les couloirs. Certains chambres enferment encore quelques traces du passé.  La visite de cet asile abandonné restera un souvenir inoubliable.

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4 commentaires

Merci beaucoup pour ton passage et pour ce très joli commentaire. C’est en effet très contradictoire que de voir des photos de ce lieu tellement angoissante et de pouvoir les trouver jolies. Encore merci.

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